“Préparation”

Good Boy & Jenifaël

Blablabla
Good Boy répondit à la jeune femme dès qu’il l’aperçut par un long hennissement emplit d’affection. Guidée par a passion des chevaux, Jenifaël se mit à courir pour le rejoindre dans son box. Sans réfléchir, elle se glissa à l’intérieur et entoura l’encolure de ses bras. Elle était stressé pour le saut, cela faisait pas mal de temps qu’elle n’avait pas sauté avec l’étalon. Ils restèrent ainsi quelques instants. Elle donna quelques friandises tout en vérifiant qu’il avait bien avalé sa ration du matin et lui expliqua le programme de la journée, quelque peu spéciale.

Jenifaël : « C’est le jour du saut. Un long pansage t’attend puis j’irais me préparer à mon tour, puis on ira dans le manège s’échauffé, normalement on sera tout seul puisque l’échauffement est prévus pour être dans la petite carrière et non le manège. Allez sors ! »


Sur ces mots, elle se faufila à l’extérieur, mit le licol à l’étalon et ouvrit grand la porte afin de laisser le KWPN sortir. Il ne se le fit pas répéter deux fois et suivit sa cavalière. L’heure était au pansage, à présent. Elle emmena donc le bel alezan à l’air de pansage.

Elle sortit son étrille métallique, même s’il n’y en avait pas besoin, vue comment il était propre ! La cavalière fit des mouvements circulaires, assez énergiquement, en prenant quand même soin de ne pas irriter la peau de son protégé. La robe n’était pas sale, elle passa donc au bouchon. Elle brossa ainsi tout de corps de l’entier, lissant le poil pour retirer le moindre épi. Jenifaël restait concentrée dans son travail. Un bon coup de brosse douce et c’était bon ! La jeune femme consulta sa montre un bref instant ; Elle était à la tâche depuis une heure au moins. Au tour des pieds. Grace aux bons soins de la veille ils étaient quasiment propres. Jenifaël se munit de sa brosse à pieds au cas où. Elle soulevait les membres uns par uns. Elle avait terminé, mais le plus dur était à faire. Il fallait démêler les crins, allez savoir pourquoi ils étaient emmêlé. Elle souffla bien fort et s’armait ainsi de tout son courage, sa patience et du bouchon. Contre toute attente, il n’y avait pas tant de nœuds que cela, mais les quelques présents étaient bien serrés. Après de longues minutes, elle réussit à les retirer. On pouvait désormais y passer le peigne sans problèmes que ce soit dans la queue et la crinière. Jenifaël s’arrêta un bref instant assise a même le sol, pensive. Devait-elle tresser les crins ? Elle réfléchit longuement à cette éventualité. C’est à ce moment-là qu’elle sentit quelque chose lui attraper les cheveux. Elle releva la tête. Son gros Loulou commençait à s’impatienter, d'autant plus que dans sa foulée, elle ne lui avait pas adressé un seul mot depuis le box ! Elle se mit à rire joyeusement.

Jenifaël : « Eh là mon grand. Désolé hein, mais je prends soin de toi, tu vois... Mais pas besoin de me brouter les cheveux pour te faire remarquer ! Tu es suffisamment beau pour ça ! »


Il se stoppa donc, satisfait des compliments reçus. La cavalière embrassa le KWPN à la belle robe alezane entre les naseaux, et se releva. Non, bien évidemment il fallait laisser les crins au naturel. La courte crinière de Good Boy aurait pu avoir un tresse d’étalon mais il était très beau déjà sans. D’une main elle souleva l’épais toupet qui recouvrait les yeux ombrageux de son ami. Ils étaient magnifiques, tout comme lui. Elle s’approcha de lui, et le serra fort dans ses bras. Son ami ne répondit pas à cette affection, ce qui dessus un peu la brune.

Jenifaël : « Je reviens, je vais me préparer ! »

Lorsqu’elle revint, la jeune femme était très bien habiller, elle était même gênée dans cette tenue, que lui avait envoyée sa tante. Veste de concours noire, chemise blanche avec culotte de cheval assortie. Elle avait également enfilé ses magnifiques bottes de cuirs noires, qu’elle ne mettait habituellement... jamais. C’était des bottes souples pour le saut d’obstacle.

Elle caressa une dernière fois l’étalon et partit cherché le harnachement de l’étalon dans la sellerie. Jenifaël revint de la sellerie avec sa selle de saut en cuir brun, le filet à muserolle combinée (pour que la langue pendent pas *désolé fallait que je la sorte j’ai juste pensée à un dadou de mon centre équestre*) de même couleur que la selle, car il l’alezan était bien plus gérable en saut je dirais même très détendu, et avec un mors à olive, un tapis de selle orange avec l’amortisseur assorti et des protections antérieur et postérieur en cuir marron. Elle installa tout le harnachement sur le dos de l’étalon. Prenant garde à bien dégarroté et à mettre tout en place au moindre centimètre près. Elle allait sangler quand elle eut une autre idée en tête pour l’échauffement. Elle retira la selle de dessus le dos de l’étalon, la posa sur le porte matériel et partie en courant dans une direction…